Une entité viticole originale
D’origine forte ancienne, à l’instar de l’ensemble du vignoble alsacien, l’existence d’un vignoble dans la région de Cléebourg est attestée dès le VIIIe siècle.
A cette époque, Cléebourg est partie intégrante des possessions de l’abbaye de Wissembourg et, au cours du Moyen-âge, les moines bénédictins vont peu à peu porter haut la réputation de leurs vins qui s’exporteront au-delà de nos frontières.
En 1504, le village devient la propriété de la famille princière des Deux-Ponts qui en fait un chef-lieu de baillage, avant d’intégrer, un siècle plus tard, la couronne suédoise, du fait du mariage d’un membre de la famille Deux-Ponts avec l’héritière du trône de Suède.
Une histoire passablement mouvementée qui se stabilise en 1787 lorsque le roi de Suède renonce officiellement au baillage de Cléebourg qu’il cède à la France…
Un vignoble optimisé
Jusqu’à la seconde guerre mondiale, le vignoble de Cléebourg était planté pour partie de cépages hybrides et présentait une structure très morcelée. Sa replantation, qui inaugurait une nouvelle donne qualitative, constituait une opportunité pour procéder à un remembrement. Ce dernier eut donc lieu dans le même temps et les parcelles les moins bien exposées furent abandonnées.
Ainsi restructuré, le vignoble de Cléebourg renouait en profondeur avec sa vocation viticole. Son encépagement global, représentatif du vignoble alsacien et parfaitement adapté aux exigences de son terroir, fait la part belle à deux cépages qui trouvent ici des conditions particulièrement favorables à leur épanouissement.
L’auxerrois, d’abord, cépage précoce qui se marie parfaitement avec les paramètres climatiques de la région ; le pinot gris, ensuite, qui s’exprime remarquablement sur ces types de sols. Ces deux cépages représentent 54,88% de l’encépagement global.
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